Des complications peuvent-elles survenir en cours d’hospitalisation lors d’une sleeve ou d’un bypass?

Toute chirurgie comporte des risques. 

Celui d’une complication postopératoire en cas de by-pass ou de sleeve est de 2 %.

Toute maladie chronique comporte des risques.

Celui de réduire votre espérance de vie en cas d’obésité morbide est de 100%.

 

Le Docteur Perrine Mathonet vous expose ici la liste des complications potentielles en cours d’hospitalisation pour une chirurgie du poids.

Cette liste est basée sur la littérature médicale.

Elle a pour objectif de vous informer et non pas de vous éloigner d’une solution chirurgicale aujourd’hui disponible pour lutter contre la mise en danger de votre état de santé.

A chaque complication potentielle existe un moyen de prévention et un moyen d’action afin de diminuer le risque sur votre santé à son niveau le plus bas.

 

Voici la liste, non exhaustive, des complications possibles au cours des différentes phases:

A/ En cours d’intervention, peuvent survenir :

  • Un saignement.
 

Contrairement à une opération ôtant un organe, telle une colectomie, aucun gros vaisseau ne sera disséqué. Les saignements proviennent en général d’artères secondaires et sont contrôlables.

Moyen de prévention: stopper les traitements anticoagulants , éviter les pics d’hypertension (rôle de l’anesthésiste).

Moyen d’action: coagulation et mise en place d’un drain afin de garder la situation sous contrôle (rôle du chirurgien)

  • Une difficulté technique.
 

Une foie gras, de grande taille, peut réduire la champs de vision du chirurgien.

Moyen de prévention: un régime préopératoire strict (durée 8 à 15 jours) permet de réduire fortement la taille du foie.

Moyen d’action: un foie trop grand malgré le régime peut mener à prendre une décision chirurgicale pendant l’opération telle que réaliser par exemple un minibypass plutôt qu’un by-pass classique, ou convertir la chirurgie mini-invasive en chirurgie ouverte classique.

 

B/ En cours d’hospitalisation, peuvent survenir:

  • Un saignement tardif au niveau des sutures internes.
 

Il sera le plus souvent détecté par les infirmiers lors du relevé des paramètres ou lors de l’observation du drain (si présent) ou des selles.

Moyen de prévention: éviter le stress et l’hypertension.

Moyen d’action: arrêt des anticoagulants, suivi de l’hémoglobine. Rarement, une reprise chirurgicale est nécessaire pour ôter l’hématome.

 

  •   Une fistule ou abcès.
 

Il s’agit d’une infection dans l’abdomen liée à un problème de cicatrisation des sutures internes.

Moyen de prévention avant l’opération: arrêt préalable du tabac, équilibrage du diabète, arrêt de certains traitements (cf corticoides)

Moyen de prévention pendant l’opération: test des sutures, mises sous pression en cours d’opération avec l’aide de l’anesthésiste afin de vérifier leur étanchéité.

Moyen d’action: un drainage de l’infection est obligatoire, par reprise chirurgicale immédiate en adjonction à un traitement antibiotique adéquat. Cette étape peut être accompagnée de la mise en place d’un drain ou d’un tube de colmatage par gastroscopie.

Cette action prolonge le séjour. Une intervention rapide permet d’éviter l’engrenage d’autres complications.

 

  • Une hernie au niveau d’une des petites plaies de laparoscopie
 

Moyen de prévention: nous utilisons des instruments spéciaux qui minimisent la section des muscles abdominaux et réduisent fortement les risques. Les efforts de poussée (toux, constipation) ou physiques (port de charges lourdes) doivent être évités pendant les 15 premiers jours.

Moyen d’action: une hernie se traite par chirurgie.

 

  • Les complications inhérentes à toute opération digestive, bariatrique ou pas, sont évidemment possibles. Parmi celles-ci les phlébites, les problèmes respiratoires et les douleurs aux épaules liées aux gaz insufflés pendant la laparoscopie.
 
 

La chirurgie de l’obésité a appris à réduire au maximum ses risques au cours des 20 dernières années, tels les pilotes utilisent des simulateurs de vols.

Elle n’a plus rien à avoir avec ce qu’il se faisait il y a 10 ans.

Des protocoles de sécurité ont été mis en place, de façon protocolaire, tant pour l’anesthésiste que pour le chirurgien.

Un geste répété de façon systématique, de la même manière, en suivant une procédure cadenassée est le secret de la réussite.

Les infirmiers ont les instructions précises à la reconnaissance des complications, sachant qu’une gestion précoce de celles-ci les rend nettement moins nuisibles.

Le patient est également informé des instructions à suivre pendant la phase préparatoire de son opération afin d’être acteur à part entière de la réussite de sa chirurgie.

 

Vous souhaitez obtenir des informations sur les différents types de chirurgie et leur préparation adéquate?

Prenez contact avec le Docteur Perrine Mathonet à Bruxelles afin de prendre rendez-vous pour une consultation. Elle est à votre disposition , avec son équipe, pour répondre à votre demande dans les meilleurs délais.

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